Tout le monde le sait maintenant : Madagascar est un des pays les plus pauvres au monde – sans qu’il y ait eu de guerre – malgré d’énormes potentialités de développement.
Comme cela a été dit ailleurs : on a toute une vie politique à réinventer, toute une prospérité économique et une justice sociale à refonder.
On dit que la culture malgache est en péril mais ce serait plutôt la nation elle-même qui l’est déjà.
À l’orée de la prochaine période électorale présidentielle, on pourrait espérer un nouveau départ et pouvoir redresser la barre.
Mais plus personne n’y croit vraiment car Madagascar a aussi un des taux les plus élevés de corruption au monde.
Pourtant une proposition bien pensée existe : le GENIIES
– qui souhaiterait former un gouvernement ;
– qui n’existerait que le temps des élections ;
– dont les membres ne pourront se présenter comme candidats aux élections proprement dites ;
– qui ferait appel à une entente nationale ;
– et qui cadrerait les élections par une démétropolisation ou une décentralisation structurante ;
– qui voudrait éviter les dérives de campagne en plafonnant les budgets afférents de façon égalitaire pour chaque candidat ;
– qui voudrait éviter la pléthore de candidatures par l’obligation de remboursement des frais de campagne alloués en cas de score peu probant aux résultats des élections ;
– qui se voudrait garant de la sécurité du déroulement et de la probité des élections au niveau national et vis à vis des instances internationales ;
-qui voudrait que la voix du peuple s’exprime vraiment, telle que le veut l’étymologie du mot démocratie, sans qu’on la lui vole ;
– et tant d’autres propositions qu’on pourrait déployer, expliquer et approfondir ultérieurement.
Alors pourquoi ne pas envisager, pourquoi ne pas saisir cette perche tendue ?
Oui, pourquoi pas le GENIIES ?
Dr Jean, Yvon ANDRIANISAINA