Dans le cadre de la recherche de solutions pérennes aux crises cycliques, et de plus en plus profondes, dont Madagascar fait l’objet, l’Apogeniies a poursuivi le tour des chancelleries au pays. Ainsi une délégation d’ApoGENIIES-Madagascar a approché :
- L’ambassade d’Allemagne,
- Le système des Nations Unies,
- L’ambassade de la Confédération helvétique,
- La délégation de l’Union Européenne à Madagascar.
Ces échanges ont permis d’aborder l’ensemble des problèmes qui mettent actuellement la Grande Île à l’épreuve, notamment la cherté de la vie et le pouvoir d’achat trop faible de la grande majorité des Malagasy. Mais, surtout, le flou qui subsiste autour des préparatifs électoraux, alors que le gouvernement a décidé malgré tout de réaliser les élections en fixant les dates de la présidentielle au 9 novembre, pour le premier tour, et au 20 décembre 2023 pour le second. Il suffit d’évoquer le doute, légitime, qui entoure la confection de la liste électorale. En effet, il est étonnant qu’avec 9 913 599 électeurs inscrits en 2018, il n’y aurait que 11 millions en cette année 2023, alors que le nombre devrait avoisiner les 13 millions, eu égard à l’évolution de la population en âge de voter. Ce gap incongru témoigne, sans équivoque, des lacunes qui émaillent ces préparatifs ; or nous savons bien que les élections mal faites, entachées de fraudes multiples, sont en grande partie responsables de nos crises à répétition et de la misère actuelle.
L’ApoGENIIES a alors proposé le GENIIES (Gouvernement d’Entente Nationale Intermédiaire pour les Institutions et les Élections Stables, sécurisées et sincères) comme solution appropriée pour éradiquer ce mal endémique de Madagascar. Il sera mis en place par ENTENTE entre le dirigeant actuel et les forces vives qui sont prêtes à travailler de concert pour le bien et le redressement économique du pays. La différence majeure avec les précédentes transitions, qui ont laissé de mauvais souvenirs, est le respect de l’ordre institutionnel et de la démocratie. Pas de Congrès de la Transition, ou Conseil Supérieur de la Transition, encore moins de Haute Autorité de la Transition, comme par le passé, qui ont tous été extraconstitutionnels, en nombre pléthorique et, surtout, budgétivores… Tous les élus – Députés, Maires, Conseillers communaux – seront maintenus dans leur mandat. Le GENIIES sera appelé à travailler pendant une période déterminée pour préparer les élections, à propos desquelles les qualificatifs de LIBRES, TRANSPARENTES ET ACCEPTÉES PAR TOUS ne sont plus de vains mots mais une réalité. La proposition d’élections – présidentielle et législatives – liées apportera une innovation qui devrait concourir à l’émergence (le vocable est à la mode) d’un État politiquement stable avec un exécutif et les membres du pouvoir législatif co-cautionnaires pour la mise en œuvre sans entrave du programme de politique générale. En préambule de la décentralisation, des tribunaux administratifs seront mis en place pour les circonscriptions électorales. Le traitement des différentes opérations électorales, jusqu’à la publication des résultats, se fera désormais au niveau local.
Il va de soi que le GENIIES aura à gérer la résilience socio-économique pour la population vulnérable, au-delà de l’organisation de l’élection.
Les rencontres ont permis de voir, dans leurs grandes lignes, les solutions proposées par ApoGENIIES. La délégation remercie vivement les représentants de la communauté internationale pour le temps consacré et l’écoute manifestée à son endroit.
ApoGENIIES-Madagascar a également pris contact avec les différents acteurs socio-politiques locaux, et les consultations se poursuivront la semaine prochaine. Nous entendons conscientiser les Malagasy et la communauté internationale sur l’erreur majeure d’avancer, à marche forcée, vers les élections dans les conditions floues et douteuses qui prévalent. Et sur l’opportunité de mettre en place le GENIIES.
—/—
- Site Web : apogeniies.org
- Facebook : apogeniies
- Twitter : @apogeniies
- YouTube : @apogeniies
- Vidéo : https://youtu.be/I0acpF6M4TU
